I'm back! ;) (em')

Ollivier s'était préparé en vitesse, leur recontre s'était décidée à la dernière minute sur le web. Il n'avait rien à faire, même qu'il s'ennuyait profondément, alors quoi de mieux que de rencontrer la jolie Emma pour ajouter un petit brin de soleil dans cette après midi morne? Il avait donc ramassé son appareil photo et l'avait glissé sans ménagement dans son sac a bandoulière. Habituellement, il était très délicat avec cet appareil, mais pour le moment il n'en avait pas le temps. Il avait trop hate, il était trop pressé de retrouver la femme qu'il aimait. Ho ouais! je me dois mettre les choses au point, entre eux, il n'y a plus de malaise, plus de silence embarassant, plus de regard géné qu'on se presse de tourner. Leur amitié est plus forte, leur complicité est sans équivoque, Ollivier Turner est fier d'aimer la jeune miss Swan, même si pour le moment il retient toutes les petites attentions de l'amoureux.

Alors, il embarqua d'un pas précipité dans sa voiture, déposa son sac à la place du passager et mit le contact. S'il avait prit 20 minutes à Emma pour faire le trajet en vélo quelques semaines au paravant, il lui en fallut a peine 5. Bon, peut-être qu'il avait le pied lourd, peut-être que son coeur battait un peu plus fort, mais toutes les excuses étaient bonnes, enfin, tant qu'il ne se faisait pas prendre par la police!

Devant la porte, il hésita un moment, avait-il l'air convenable. Il n'avait pas prit le temps de se regarder dans une glace, pas prit la peine de coiffer ses cheveux ou de vérifier si son linge était suffisament bien agencé. Alors, il portait un t'shirt noir, un jeans délavé et ses cheveux épards flottaient dans tous les sens. Ce que cela peut-être difficile d'être un homme! Alors, soupirant de soulagement: enfin il la verrait de nouveau, il appuya sur le carillon. Quelques secondes tout au plus et il pourrait lui sourrire, la regarder dans les yeux, la trouver simplement belle. Quand elle le regardait, il sentait que rien d'autre n'avait d'importance, ni les vêtements, ni les accessoires hypermatérialistes qui ne servent a rien d'autre qu'a être remarqué pour leur inutilité.


Lorsqu'elle ouvrit, il lui sembla voir une apparition, comme si suite à la dernière fois il avait tout oublié, de son nom jusqu'au son de sa voix.

-Salut! dit-il en souriant amicalement.

Tout semblait si simple et pourtant dans la tête d'Oli' tout était tellement compliqué. Sans cesse, il devait se surveiller, ne pas dépasser les limites qu'elle avait elle même impartie, sans doute sans même le savoir. Il sourit alors avec un air malain et d'un mouvement large, il passa son bras autout du cou d'Emma.

-Alors là! Ne vas pas me dire que tu me trouves assez maigrichons pour avoir jusqu'à l'envie de me nourrir, Emma Swan!

Se disant, il commença a grimper les marches vers la chambre toujours coller contre son amie. En fait, il l'obligeait à rester aussi près, c'était ironique, amusant et absolument pas douloureux. Il prit place sur le lit d'Emma alors que celle-ci s'intalla de nouveau devant son ordinateur mais en lui faisant dos, toute son attention était dirigée vers Oli'. Elle commença a lui racconter de ses histoires sanglantes et de super-héros, elle avait un don, un charisme naturel pour racconter. Elle aurait pu rendre intéressant même l'évênement le plus banal, mais dans ses lèvres à elle, rien ne l'était.

Tranquillement, elle porta une cuillèrée de céréale vers ses lèvres, trop prise par son récis, l'ustencil flottait tout près de sa bouche. Oli' passa une main dans ses cheveux, répondant un " Évidement" à une affirmation lancé par la jeune femme. D'un bon, il se leva, attrapa la main d'Emma et fourra la cuiller dans sa bouche. En mâchant les céréales, il pouffa de rire.

-Tu as raison, ces céréales sont trop bonnes! Je vais devoir te les confisquer et en finir le bol! dit-il en allongeant le bras.

Cette dernière ne put s'empêcher de pouffer de rire ! Il avait le don de faire les plus belles follies du monde, même celle qui faisait en sorte de faire des dégats. Au sol, quelques gouttes de lait se fourra à terre et sa chatonne sauta instinctivement dessus pour le lècher. Gracieuseté de son père, elle l'avait reçu pendant les vacances d'été.

- Vas-y, mange-les !

Les moments passées avec ce dernier s'étirait rapidement et ne vit même pas l'heure à laquelle il était lorsqu'Emma dirigea la tête à l'extérieur. 18h31. C'était l'heure du souper et avait le ventre qui criait famine. De plus, elle n'avait rien préparé à souper ... Et dire qu'elle se doutait qu'un bol de céréale ne comblerait quelques peu son appétit, elle souria et invita son ami à commander une pizza.

- Il me reste une vigtaine de dollars dans mon portefeuille. Je sais pas pour toi mais moi, j'ai le ventre qui crie famine.

Elle se leva et alla chercher sur sa tablette le téléphone qui était justement posé là. Dès lors, elle composa le numéro de téléphone de la pizzeria du coin et commanda une bonne pizza bien judeuse au fromage ! Miam ! Elle en rêvait. Dès lors, elle raccrocha et regarda Ollivier.

- On a plus qu'à attendre.

Soudainement, la confusion porta à son visage. Elle avait eu l'habitude de faire des gaffes à la présence de ce dernier . Emme n'avait même pas pris la peine de lui demander si cela pouvait l'interesser. Oups !

- Tu veux ... manger une pizza au moins ?

Décidément, dès qu'ils se trouvaient ensemble le temps leur jouait un mauvais tour; il s'accélérait à un point telle que des heures passaient sans qu'ils ne s'en rendent compte. C'était peut-être irronique et prévisible mais en bout de compte c'était que trop vrai. Il fut heureux qu'Emma ne prenne pas ses rigoleries trop au sérieux, s'était sa façon d'essayer de faire en sorte qu'elle ne s'apperçoive pas de questionnements qui trottaient encore et toujours dans la tête du garçon.

D'un seul coup, la jeune femme s'activa, elle parla et s'emparra rapidement du téléphone. Ce qu'elle était jolie quand elle était simplement elle même. Il passa toute fois une main dans ses cheveux en attendant que son attention ne reviennes vers lui. Et ce fut pour lui demander, avec un drole d'air au visage:

- Tu veux ... manger une pizza au moins ?

Oli' éclatta de rire avant de répondre, sur un tout toujours aussi joyeux.

-Bien sure! Enfin à la condition que je puisse payer ma part! Et puis dit tu aurais pas envie qu'on s'écoute un film en plus de ça? Il me semble que ça terminerait la soirée sur une bonne note!

Cette idée lui était venue soudainement et il espérait qu'elle plairait autant à Emma qu'à lui . Bien sur, la pensée de pouvoir coller même légèrement la jeune amie lui avait traverser l'esprit, mais être assis tout près d'elle lui était entièrement suffisant.

-Je suis certain qu'on trouvera notre bonheur. Dit-il confiant, sachant très bien que comme toujours, il allait porter bien plus d'attention à Emma que tout ce qui se passerait autour.

La noirceur commençait à s'installer dehors, bon dieu ce que le temps passait vite. Oli' regarda Emma prendre place près de lui, a plat ventre sur le lit, elle jouait avec une mèche de ses cheveux. Est-il vraiment possible que les filles ignorent le charme qu'elles ont lorsqu'elles font des trucs du genre? Elles ne devraient pas avoir le droit de faire ça, éviter de leur sauter dessus devenait tellement difficile! Heureusement, elle vint briser le fils de ses pensées, ce fut une bonne chose parce qu'autrement, il se serait mit lui même a jouer dans les cheveux de la brunette.

- Tu as fait quoi de ta journée ? J'ai essayé de t'apeller mais ça ne répondait jamais.

Il attrapa son sac et récupéra rapidement sa caméra photo. Emma était habituée maintenant à cet appareil, qu'il sortait au moins une fois à chacune de leur rencontre. Il y avait une seule règle ne jamais regarder droit dans l'objectif, pour que chaque image soit vrai et belle. Un flash secouha la pièce alors qu'il répondait:

-J'suis allé magasiner avec ma mère. Elle a décidé de redécorer le salon au grand complet, elle compte sur moi pour l'aider. J'suis parti en laissant mon cellulaire sur la recharge...

On sonna à la porte. La pizza? déjà? Il vit Emma se lever, il avait bien fait de la prendre en photo! Il la suivit mais décida de s'assoir dans les marches alors qu'elle ouvrait au livreur. Lorsque la pizza fut dans les mains de son ami, il se leva et remit 5 dollars au garçon comme pourboire.

Ils avaient descendus tous deux les marches qui menait à l'entrée de la maison, celle à laquelle le livreur de pizza était venu livrer sa marchandise. Une belle somme dû être sommer du porte-feuille d'Emma et Ollivier en profita pour remettre du pourboire, ce qui était très sympa de sa part. Par la suite, l'adolescente remercia le livreur et il quitta. Heureusement, ce n'était pas ce « charmant » livreur de pizza qui les avaient semés quelques mois plus tôt, Wellan Green. Une belle expérience s'était offerte au deux amis, moment qu'elle ne désirait se remémorer.

- C'est super pour ta mère. Je viendrais faire un tour lorsqu'elle aura terminée.

Et elle ouvrit la boîte de pizza, invitant son ami à prendre une pointe. Ainsi, elle alla s'asseoir sur le divan puis, dès qu'Ollivier s'ajouta sur le divan, elle mit ses pieds sur lui.

- Tu aurais envie de rester à dormir ce soir ?

L'idée lui trottait de l'inviter à dormir depuis un moment, ne sachant s'il le désirait réellement. Puis, le père d'Emma était parti pour le travail depuis quelques jours déjà, laissant délibérement seule l'adolescente. Son père n'en saurait absolument rien ... De la main droite, elle prit finalement une pointe de pizza et croqua dans cette dernière en même temps de le regarder. Dire qu'il avait laissé l'appareil photo dans la chambre d'Emma, cela aurait été un très beau moment de prendre Ollivier en photo.

Avant de rejoindre son amie, Oli' décida d'ouvrir la télévision. Un film qu'il avait adoré quelques années au paravant y débutait. C'était une drôle de coïncidence, car ce film jouait une fois par an au minimum et ça tombait sur aujourd'hui. Il s'informa au près d'Emm' afin de savoir si le choix de ce film lui convenait, Edouard aux mains argents, un film romantique et dramatique tout à la fois.

Ollivier vint prendre place près d'Emma, il aimait bien la voir perdre sa gène et sa retenu au fur et à mesure que le moment qu'il partageait avançait. Pourtant, cela voulait aussi dit qu'il tirait vers sa fin. Alors, lorsqu'elle déposa ses pieds sur lui, sa main courrut un moment contre le mollet de la brunette, mi explorateur, mi amical. Lui aussi, osait plus, il n'avait plus la crainte qu'elle le repousse et tous ses petits gestes avaient quelques choses de naturels, comme s'ils n'avaient pas a se poser des questions pour les faires.

- Tu aurais envie de rester à dormir ce soir ?

Que venait-il d'entendre? Elle l'invitait a passer la nuit ici? Il lui était impossible de dire non, c'était évident. Mais soudain dans sa tête et dans son coeur, quelque chose s'alluma, comme la rumeur d'un espoir grandissant. Il faillit s'étouffer avec la boucher de pizza qu'il avait en bouche. Était-ce si étonnant? Il toussota avant de répondre:

-Oui! Je vais téléphoner à ma mère pour qu'elle ne s'inquiète pas!

Se disant, il redéposa sa pointe dans le carton, repoussa délicatement les pieds d'Emma et se dirrigea vers le téléphone. C'est dans la cuisine qu'il le trouva, d'un regard en oblique, il jetta un oeil à son amie en passant un main dans ses cheveux. Il fallait vraiment qu'il taise cette rumeur qui le faisait unitilement espérer qu'elle fut amoureuse de lui. Au bout de la ligne sa mère répondit. Il lui expliqua brièvement et la femme lui souhaita simplement une bonne soirée. Tout de suite alors, il revint auprès d'Emma.

-C'est bon, elle n'appellera pas sur mon Cellulaire au milieu de la nuit, en folle hystérique de mère poule! Dit-il en pouffant de rire!

Ollivier referma ses bras autour d'Emma. Peu de fois déjà, il l'avait prise ainsi contre lui. À bien y réfléchir, c'était la première fois qu'une de leur accolade était aussi intense, qu'elle s'éloignait petit à petit de l'amitier pour s'orienter vers quelque chose d'autre qui n'était pas très clair. Avec elle, Emma entraîna un vent frais qui avait l'odeur de son parfum. Il hésitait toujours, réfléchissant à ce qu'il se croyait permis de faire. Il respira un bon coup, dieux qu'elle sentait bon! Caressa d'une main son dos et ne la retint pas lorsqu'elle s'éloigna de lui.

Mais, il ne pouvait le nier, il était incroyablement heureux que la perseptive de dormir chez Emma, la remplisse autant de joie. Il ne s'y était pas attendu. Il la suivit alors qu'elle commençait à se diriger de nouveau vers le salon, pourtant elle s'arrêta soudain, avec sur le visage une drôle d'expression. Il déposa une main contre son dos et avec un sourrire :

-Tout vas bien?

Ollivier regarda la petite bestiole recouverte de poils qui vint se placer sur ses genous, il n'avait jamais vraiment été un fervant admirateur de cet animal. Mais lorsqu'il voyait Emma lui prodiguer de l'affection, on aurait dit qu'il comprennait un peu mieux pourquoi elle était aussi exeptionnel. Il commençait à se faire tard, les films s'enchaînaient les uns aux autres et le jeune homme commençait à avoir les paupières lourdes, pourtant, il luttait contre le sommeil, il voulait profiter au maximum de la proximité de son amie. Soudain, celle-ci se leva et décida d'aller à la salle de bain.

Quelques minutes d'humanité étaient parfois nécessaire, il le comprennait bien. C'est bien beau de boire pour vivre, mais on peut pas se faire un noeud dedans comme diraient certains. Alors, Oli' resta seul avec la petite chatte sans trop savoir comment interragit avec elle. Il la caressa d'habord maladroitement, mais soudain, elle ronronna très fort et se tourna sur le dos. Les quatres petites pattes pointées vers le ciel, Oli' aurait tout donné pour avoir son appareil photo. Décidément, l'animal réclamait des caresses au niveau de son ventre. Il ne se fit pas prillé, caressant l'animal jusqu'à ce qu'Emma revienne et découvre le spectacle.

-Elle est très jolie, au fait, je ne te l'ai pas encore demandé, elle s'appel comment?

Elle venait de monter les escaliers qui l'ammenait à la salle de bain. Un temps d'humanité pour se brosser les cheveux et se laver les dents ne lui ferait pas de tort. Faisant les deux très rapidement, Emma se dirigea par la suite dans sa chambre et ouvrit une lampe près de son lit. Il lui fallait mettre un pyjama, mais lequel ? Bref, cela n'avait peu d'importance pour cette dernière qui enfila un chandail blanc et des shorts bleu marin. Par la suite, elle se remémora la présence de son ami à la maison. Mais maintenant qu'elle y pensait, que porterait-il cette soirée-là sur l'heure du sommeil ? Le père d'Emma n'était nul présent pour un long moment, elle lui emprunterait quelques morceaux de vêtements pendant son absence. Des joggins, un t-shirt et tout semblait être parfait pour Emma. Dès lors, elle descendit les marches qui lui menait au salon et à Ollivier.

- Elle est très jolie, au fait, je ne te l'ai pas encore demandé, elle s'apelle comment ?
- Smoothie, lui répondit la jeune fille dès sa demande.

Cette dernière s'assoya près d'Ollivier et lui tendit les morceaux de vêtements.

- Je t'ai trouvé ça pour la nuit. Ça te semble parfait ?

Il les prit dans ses mains et Emma en profita pour caresser à nouveau sa chatonne, qui se défila dès lors pour aller grignoter de la nourriture pour chat. Elle releva la tête vers Ollivier et déposa son bras sur le bord du canapé.

Oli' dû avouer que la chatonne avait un très jolie nom, original principalement, mais qui lui allait à ravir. Emma lui remit ensuite deux morceaux de linges qu'il déposa sur ses genous lorsque l'animal s'éclipassa afin de se nourrir. Il regarda distraîtement les vêtements avant de tourner la tête vers son amie pour lui répondre:

-Ce sera parfais! Sa voix avait quelque chose de plus faible et de plus grave. Emma était tout près de lui et cette proximitée, loin de le rendre malalaise, rendait difficile toute retenue. Il affichait un air un peu tendu, qui aurait pu s'expliquer par la fatigue, pourtant...

"Retiens toi, pauvre diable!" Se lanca-t-il mentalement, en étirant un sourrire coquin sur ses lèvres. Doucement, il fit mine de s'étirer, allongeant les bras, émettant un long soupir d'aise alors que ses mains cherchaient à toucher le plafond. Alors qu'il aurait dû ensuite les redéposer sur ses jambes, il préféra attraper entourer le cou d'Emma, l'attirer rapidement contre son torse en lui ébouriffant les cheveux. Sans doute dû-t-elle être surprise car, cela lui prit un moment avant de réagir, alors qu'Oli' lui riait déjà aux éclats.

Il ne la retint pas prisonnière très longtemps, enfin simplement jusqu'à se qu'elle supplis (JOKE ). Pourtant, la distance les séparants ainsi encore une fois diminuée, Ollivier ne put s'empècher de déposer ses longs doigts contre la joue d'Emma. Il les fit glisser jusqu'au menton avant de découvrit se qu'il était en train de faire. Il devait dire quelque chose, briser l'effet de son geste par une phrase.

-J'te les démèle si tu veux! Dit-il alors en attrapant une mèche de cheveux qui j'étais décidément plus à ça place puisqu'elle traversait le jolie minois de son amie.

(Super méga giga désolée pour l'attente ! Je me sens nulle ! Depuis le temps où j'ai plus de vie, je devais avoir une journée de congé où j'aurais la paix et ils m'ont apellés pour travailler. Désolée. Mais là, je l'écris maintenant même si mon lit m'apelle pour me pardonner ! Oui, mon lit m'apelle à 20h18 le soir ^^)

Alors qu'elle venait de lui remettre des vêtements, ce dernier semblait bien aimer les morceaux de linges qu'elle lui avait donné. Elle était heureuse que cela lui plaisait, il n'aurait pas à faire un aller-retour pour aller s'approviser de vêtements.

Par la suite, Ollivier sembla s'amuser à la taquiner, ce qu'Emma ne prit nullement la peine d'exquiver et dû (PARCE QU'OLLIVER L'A OBLIGER ) le supplier d'arrêter de l'énerver !

Par la suite, son ami lui proposa de lui démêler les cheveux, ce qu'elle ne refusa aucunement. Emma lui passa dès lors la brosse à cheveux qu'elle avait tout près d'elle et le tendit à Ollivier. Il avait le don d'être gentil à chaque moment où elle était avec lui. Ollivier Turner était l'adolescent que toute fille méritait d'avoir et pourtant, il était toujours célibataire. Elle avait l'unique chance de l'avoir comme meilleur ami indéfiniment, du moins, elle l'espérait.

Après quelques minutes, celui-ci avait fini de lui démêler les cheveux et remarqua qu'il ne s'était toujours pas changer.

- Tu vas te mettre en pyjama ?

Ollivier attrapa la brosse et il fit du mieux qu'il put pour éviter de lui tirer les cheveux. Il avait si souvent eu envie de pouvoir les toucher avec autant de liberté. En avoir la possibilité, lui donnait maintenant un peu de vertige. Comme si tendre vers un rêve ouvrait toutes les portes concomitantes à ce simple geste. Comme si soudain, d'autres choses, qui le rapprocheraient encore d'avantage d'Emma lui étaient permis.

S'il s'était réellement écouté, il aurait aussi penché la tête pour sentir encore une fois le parfum délicat de ses cheveux et celui de son cou, d'ou une effluve chaude serpentait dans l'air. Mais il ne le ferait pas, cette fois, il attendrait qu'elle fasse les premiers pas si il devait y en avoir.

Oli' lui remit l'instrument, avant de l'entendre soudainement demander: - Tu vas te mettre en pyjama ?

Il venait de se rendre compte qu'il ne s'était toujours pas changé. Tout de suite et pour toute réponse, il bondit et se dirrigea vers la salle de bain avec son fardeau en main, non pas sans avoir adressé un de ses charmants sourires à l'attention d'Emma.

Quelques minutes seulement lui suffire pour se vêtir, il revint vers le salon et déposa son linge sur un coin du divan avant de se tourner vers Emma pour lui demander:

-Alors, ou est-ce que je dors?
Il plaça ses mains sur les hanches regardant l'adolescente, elle avait sérieusement fière allure dans son pyjama. Il dut se retenir d'y porter trop d'attention mais ce short bleu lui allait à ravir.
Il n'y réfléchit pas longtemps, il était plutôt certain de finir sur le canapé. ce qui n'avait rien de mal puisqu'il était plustôt confortable, et sans doute qu'il ne dormirait pas beaucoup. Dormir sous le même toit qu'elle, quelques pas seulement la séparerait de lui et ça, simplement ça l'empècherait de fermer l'oeil.