Je l'aime ... je l'aime pas ... rawr ! (Ollivier)

( Ça l'a été super long à écrire !! Mais j'ai eu une poussée d'adrénaline, tu comprendras Lolee ^^ )

Cela ne faisait qu'une journée que la jeune adolescente de seize ans avait vu Ollivier. Ça l'avait été, en réalité, la première fois qu'il se voyait seul à seul. Tout deux s'était parlé sur MSN et au téléphone et il avait décidé de se rencontrer. La veille, les deux jeunes « amis » n'avaient rien à faire et ils avaient voulu se voir. Cela avait permis à la fille de se rapprocher d'un ami alors que, dans du côté inverse, cela avait permis à Ollivier de se rapprocher de la fille qui l'intéressait, qu'il appréciait bien. Emma ne l'avait jamais vu sous cet œil, de cet angle mais il semblait que quelqu'un l'aimait beaucoup, ce qui avait totalement surpris la jeune fille. La veille, l'adolescent du sexe opposé avait tenté de l'embrasser, alors que les deux amis faisait la décoration de la chambre de la brunette. Après que celui-ci l'ait ... « frenchée », ils avaient convenu qu'il était mieux qu'Ollivier quitte l'emplacement. Et dès que celui-ci fût ailleurs, elle avait remonté dans sa chambre et arrêta brutalement la décoration de sa chambre. Plus rien ne lui tentait, aucunement plus rien. Emma alla se coucher sur son lit et pleura toutes les larmes de son corps. N'avait-elle jamais imaginer un meilleur scénario de premier baiser ? Dans un parc, les flocons tombant sur le sol, recouvert d'une belle couverture blanche, les lumières faisaient un peu ... romantique. La jeune fille était très sensible mais avait beaucoup d'imagination et rêvait du premier baiser unique. Il avait fallu que celui-ci l'embrasse d'un moment inattendu et soudain dans une chambre d'adolescent ! La jeune fille savait que ce n'était pas une raison pour s'emporter mais tout de même ... et tout de même quoi ?! Ce n'était pas du tout le style de la brunette d'avoir une mentalité de la sorte et d'être aussi méchante envers une personne qu'elle appréciait bien.

La nuit tomba, Emma Swan n'avait pas prit la peine de souper, ni de déjeuner, ni de dîner. La copine d’Ollivier resta au lit, en pyjama pendant tout ce temps à rêvasser à divers sujets. À savoir, c’était la première fois qu’un garçon désirait autant d’elle, l’appréciait, aimait ... Ollivier aimait quoi d’elle d’ailleurs. Il n’avait même pas prit la peine de lui dire qu’Emma n’avait plus voulu de lui dans sa maison. Quelle sotte ! À présent, on pouvait ressentir de la stupidité, une telle stupidité dans son esprit qu’elle se cacha à nouveau sous ses couvertures. En pyjama : boxer pour fille bleu marine et camisole grise à grosse bretelle, elle observa du coin de l’œil la veilleuse qui était tout juste à sa gauche. 14h27. Il était tard pour une fille qui était allée au lit la veille à environ 13h00. Cela faisait déjà plus de 25h qu’elle était dans son lit, sans avoir lever le doigt d’un centimètre. C’était bien le temps de se lever et c’est ce que fit Emma. Elle ouvrit le placard poser proche de son ordinateur portable, cherchant des vêtements bien simple à porter dans ce temps-ci de l’année, soit : une paire de jeans, un chandail à manche courte gris foncé et une paire de ballerine avec des petits pois et courut vers les toilettes ! Disons qu’il y était grand temps d’y aller, ne croyiez-vous pas ? Par la suite, elle descendit les marches deux par deux et courut vers le frigo et se remplit le ventre d’une sandwich aux œufs, d’une banane, d’un yogourt aux fraises ainsi qu’un bon jus d’orange. Quoi de mieux pour redonner l’énergie à la fille la plus démolie ? Ensuite, sentant le néant dans la maison, puisque son père était parti pour un bon moment, elle ne sut pas quoi faire. Elle courut d’un pas décidé vers le salon où reposait son cellulaire et regarda si quelqu’un l’avait appeler. Personne. En réalité, les seules personnes qui connaissait son numéro de cellulaire pour le moment était Amber Davis, qui lui avait fourni le cellulaire en négociant auprès du gérant, ainsi qu’Ollivier Turner, son ... Elle ne savait plus quoi. Bref, personne ne lui avait écrit quoi ce soit.

En y réfléchissant, la conscience prit à nouveau place dans sa tête. Il n’avait jamais voulu faire quoi que ce soit de déplacer, seulement lui faire comprendre qu’il l’aimait bien. D’un autre côté, il croyait qu’il savait qu’elle n’avait jamais eu de petit ami. Tout était si compliquer ... Mais elle avait tellement besoin de lui parler. Cela ne faisait qu’une semaine qu’ils se parlaient mais elle aimait beaucoup sa présence. Il la comprenait et c’était quelque chose qu’elle appréciait chez lui. De plus, leur passion pour la lecture les rapprochait beaucoup, selon elle. Emma devait lui parler et décida de l’appeler. Quelques « ring! ring! » jaillit de l’appareil mais personne ne décrocha. Aucune réponse. Que faire alors ? Elle crût essentiel d’aller lui parler. La jeune fille attendrait en soirée pour aller chez lui.

La journée défila, elle écouta un peu la télévision, regarda ses courriels et écouta de la musique. Elle prit une bonne marche de deux heures sur Pinchbeck Creek.

Vers 20h38, la jeune fille désespérée tenta à nouveau d’appeler chez son ami mais n’eut encore une fois aucune réponse. Avait-il l’afficheur ? S’avait-il que c’était elle et c’était pour cette raison qu’Ollivier ne prenait pas la peine de répondre à son appel ? Positive et plein d’énergie à revendre, la jeune fille accourra à l’extérieur avec ses meilleurs souliers pour courir ... Ses ballerines pour se rendre dans son cabanon, là où regorgeait pleins de trucs que son père utilisait. L’unique chose bonne pour elle était son vélo, qu’elle empoigna de ses deux mains et le sortit de la petite maison en bois. Dès lors, elle roula et roula jusqu’à constater qu’elle ne savait aucunement où se situait la maison d’Ollivier. Que faire pour prendre la direction de chez lui ? Soudainement, elle se rappela avoir déjà vu un camion de déménagement proche du parc où il s’était rencontré pour une deuxième fois. Elle roula en direction du parc d’amusement pour enfant gratuit et avança sur de petites rues jusqu’à arrêter devant une maison assez joli. Elle arrêta le vélo, le déposa par terre et marcha en direction de la porte. Rendue devant, la jeune fille prit conscience d’une chose qu’elle n’avait jamais prit la peine de constater auparavant, la fille gênée ne l’était plus avec Ollivier. De prendre la peine de rouler jusqu’à celui-ci était très surprenant venant de la part d’Emma Swan et souri à pleine dents à cette idée. Par contre, devant la porte de l’adolescent, la jeune fille de seize ans cogna trois petits coups, des coups de souris. Elle attendit là en se jouant dans les cheveux et fixa le sol. Il lui manquait déjà !

Ollivier s'était enfermé dans sa chambre dès son retour. Il ne détestait pas Emma, il se croyait incapable d'éprouver quelqu'onque mauvais sentiments à son égart, mais il était désormais certain que toutes histoires entre elle et lui était impossible, puisqu'elle même ne l'aimait pas. Il ouvrit un livre à la reliure de cuir noir, un délicat morceaux de tissu attaché en son sommet montrait la page qui l'intéressait tout particulièrement. Sur le cuir encore embaumé de son odeur caractéristique avais été gravé en lettre stylisé le nom du garçon.

La fameuse page devant laquelle il s'était arrêté était vierge et si d'autre redoutait la blancheur et la naïveté de ce que cela peut signifier, Ollivier lui regardait cette page avec autant d'intérêt qu'il pouvait en trouver chez une enfant qui dessine, chez un vieillard qui contemple une pierre tombale ou chez Emma Swan. Il attrapa un crayon, peut importait qu'il fut de mine ou d'encre, bleu, rouge ou noir, qu'il écrivit bien ou mal. La seule chose qui importait c'était qu'avec ce crayon tout était possible, et cette feuille vierge qu'il contemplait avec un demi-sourrire, représentait seulement le commencement de toute une panoplie d'émotions; de rage, de joie ou de tristesse cachés au plus profond de son être.

Il écrivit, encore et encore, sans voir passer les heures qui passèrent, sans se rencontre compte qu'on était déjà le lendemain. Sans le savoir, il écrivit près de 24 heures durant, sans une seule fois prendre le temps de manger ou de s'arrêter. Certe, parfois, il relevait la tête, le regard perdu à travers sa fenêtre, mais il ne voyait rien d'autres que les mots qui s'entremêlait pour créer les phrases qu'il inscrivait à jamais dans son cahier noir.

Non, il n'écrivait pas au sujet, ni pour Emma Swan, c'était pour ce la sortir de la tête qu'il écrivait, c'était pour s'exorciser lui-même qu'il n'avait poser son crayon et que ses doigts lui faisait mal à force de pression. Il avait couvert de nombreuses pages, maintenant près de la moitier de son cahier noir était utilisé.

Il inscrivit en gros, après avoir laissé passer quelques lignes:
"Même si ma tête fait mentir l'amour de mon coeur;
Que le chagrin guide mon indifférence
Que je sais parfaitement que je te parlerai en mentant
Je ne t'aime pas Emma Swan."

Et pourtant lorsque son cellulaire sonna subittement et qu'il vit le nom d'Emma Swan affiché clignotant, son coeur battit plus vite. Son indifférence se rompit sous le coup de l'espoir qu'il sentait naître quelque part en lui-même. Il répondit pour apprendre maladroitement (c'est le cas de le dire haha) qu'Emma Swan, qu'il n'aimait supposément pas, était devant la porte de sa maison. Il se releva d'un bon, attrapa le cahier noir pour le propulser à demi sous le lit. Lancé raté égale bien souvent mauvaise cachette, mais peut importait, il ne pouvait pas la laisser attendre une seconde de plus devant la porte. Il grimpa l'escalier deux marches à la fois et se propulsa vers la porte d'entré avec ses bras contre la rampe qui craqua sous le mauvais traitement. Ollivier Truner offrit la porte et découvrit une Emma légèrement décoiffé, ce qui la rendait très jolie, conclut-il à regret.

Il ne fût pas long que son ami décrocha son téléphone et que celui-ci aille répondre à la porte. Finalement, celui-ci était à la maison et alla lui répondre. Lorsqu'Ollivier gravit, ou descendit, les marches pour lui ouvrir la porte, celle-ci ne prit la peine de bouger mais de penser. Qu'allait-elle lui dire à présent ? Elle était là, c'était vrai, mais elle ne savait pas plus quoi dire que la veille ! Ce n'était peu important, peut-être que l'adolescent aurait des choses à lui raconter, des explications à lui donner. Bref. Il semblait fatigué, ressemblant à l'état d'Emma, les cheveux et les vêtements étaient les mêmes que la veille. Avait-il dormi ? Avait-il réfléchi tout comme Emma ? Était-il réellement fou amoureux d'elle ? La jeune adolescente ne le savait pas et elle était ici non pas pour le sermonner, ou pour le supplier de la reprendre. Eh bien non, c'était pour lui émettre son point de vue et pour que ces deux jeunes nouveaux amis puissent le rester encore bien longtemps.

- Salut ... Je peux te parler ?

Dès lors, elle tourna la tête en direction du gazon pour l'inviter à aller dehors.

- Dehors ?

Cette fois-ci, la jeune Swan ne voulut prendre la peine de sourire ou d'être fachée, son visage correspondait à un être totalement normal. La situation était assez gênante et celle-ci ne voulait que tout cela empire encore plus que déjà.

Si elle pouvait lui parler?... OUI! et non, il vallait mieux qu'il parle en premier, qu'il s'excuse car il ne l'avait pas fait la veille et après réflection s'était la moindre des choses à faire. Il la suivit donc à l'extérieur refermant la porte derrière lui. Alors qu'ils descentaient les marches, il prit parole en regardant Emma dans les yeux.

-Je suis désolé pour l'autre jour... Mais enfin, je n'ai aucune excuse... Tu me plaies et je me devais de te mettre au courant... Sans quoi l'amitier qui me liait à toi aurait semblé fausse et intéressée. Pourtant, ton amitié m'est très préciseuse, plus que tu ne pourrais le croire.

Il marqua une pause, il avança sur la pelouse mais cette fois, il ne la regardait plus, trop appeuré de ce qu'il aurait pu lire dans les yeux d'Emma pourtant, il n'avait pas finit de parler. Il reprit, il ne sut pas si Emma était sur le point de lui répondre, si s'était la cas, il la coupa et reprit d'une voix plus douce et hésitante.

-Je ne comprend pas comment tu as fait pour autant m'envouter, et surtout aussi rapidement. Une chose est certaine pourtant dans mon cas, si tu ne veux pas de mon amour, je ne renoncerai pas à ton amitier. Quitte à terre mes sentiments pour toi à jamais Emma.

Ollivier se retourna et regarda Emma avec un sourir triste. Il espérait seulement ne pas l'avoir choqué d'avantage.

Ce qui venait d'être dit par Ollivier ne déstabilisa pas la jeune fille, au contraire, cela lui remonta un peu le moral. Il l'aimait bien, la première fois qu'il l'avait vu, chose pourtant romantique qui toucha Emma. C'était comme si on lui avait lancé une flèche en plein coeur, mais dans ce cas-là, cela ne l'avait pas blessé mais plutôt sourire. La jeune fille avait dû s'arrêter en plein milieu des marches de l'escalier extérieur pour l'écouter puis, dès qu'elle sentit que celui-ci n'avait plus rien à lui dire, elle prit la peine d'aller s'asseoir. Et cela fût au loin, lorsqu'elle fût un très gros tronc d'arbre devant la maison de celui-ci. Elle ne pût s'empêcher d'aller s'y asseoir, et puis : qui pouvait lui en empêcher ? Personne se dit-elle et donc, ce fût la raison très simple qui fit raisonner la jeune fille. L'adolescente de seize ans s'assoya confortablement sur le tonc d'arbre, les genous pliés, la main qu'elle passa dans ses cheveux.

Elle ne se sentait pas convaincu de son amour pour Ollivier. Seulement, peut-être qu'au fur et à mesure que le temps avançait, son penchant pour le jeune homme lui ferait valoir de grand avantage.

Elle attendit que le jeune homme prenne la peine de prendre place sur le gazon pour lui parler et lui faire valoir son point de vue.

- Je me rapelles la semaine passé, c'était la première fois que je t'avais vu. Tu avais le même tic qu'encore aujourd'hui, te passer la main dans les cheveux, sans cesse. J'ai constaté que tu faisais cela qu'en ma présence et ça m'a touché. Tu as bien voulu me reparler après cette fête à la plage et ça m'a apporté une très belle joie, quoique cela ne parraisait pas. En une semaine, j'ai changé du bon côté qu'en ta présence. J'étais une fille totalement gênée qui ne voulait aucunement parler avec les gens de mon quoditien et à présent, regarde où nous en sommes. À ce parler, toi et moi, sur ton gazon, après un drôle d'évènement qui s'est produit la veille. Tu ne peux pas savoir comment ta présence m'a apporté le plus grand bien, comment elle m'a fait évolué, après ce peu de temps et je l'apprécie totalement. Mais ...

Emma Swan prit bien la peine de prendre quelques respirations avant de continuer sa phrase.

- Te rends-tu compte que cela ne fait qu'une semaine que nous nous connaisons. Je n'en sais pratiquement rien sur ti qui tu n'en sais pratiquement rien à mon sujet. Je t'aime Ollivier mais je ne sais valoir la différence entre une bonne amitié et l'amour.

Les yeux somnolant à présent sur le sol, elle les remonta pour observer son « meilleur ami ».

- J'ai si peur ...

* De te perdre ... *

Ollivier sourrit, Emma Swan ne lui en voulait pas même qu'elle semblait tenir à leur amitier, du moins tout autant qu'il y tenait lui même. Mieux encore, il comprit la peur que la brunette ressentait pour la vivre lui même à chaques minutes de chaques heures et pire encore depuis la veille. Il se sentait imbécile de l'avoir embrasser, pourtant ce souvenir; celui du visage d'Emma triste et faché, lui permettrait à jamais de garder ses distances avec cette jeune fille qui deviendrait sa meilleure amie.

Lorsqu'elle lui confia qu'elle avait peur, Oli' eut un sourrit en coin, devait-il lui avouer qu'il ressentait la même chose? Il allongea le bras et entoura les épaules d'Emma. Il voulait cette accolade douce et désintéressée, il sourit en regardant la brunette de côté.

-Moi aussi.... Et si nous laissions aller les choses? En fait, c'est seulement que tu en sais un peu plus sur moi... rien de bien inquiétant... Je te l'ai dit! je t'offre mon amitié faute de ne pouvoir te donner mon amour. Mon amitié, tu ne la perdra jamais! C'est une promesse!

Ollivier releva la tête en respirant un bon coup, l'air avait une odeur particulière de fleurs sauvages, il s'agissait sans doute des fleurs plantés par sa mère adoptive. Il appuya la tête contre le tron de l'arbre et allongea les jambes, mais ne retira pas son bras de contre Emma, il voulait cela comme une preuve de son amitié.

( Désolée, j'avais complètement oublier le sujet. Pourtant, c'est le seul à laquelle je suis active mais bon, ça m'a passer par dessus la tête. Oupss ! )

Emma, toujours assise au sol, observa son jeune interlocuteur, qui souria comme à chaque instant de sa vie. Un penchant que l'adolescente appréciait de celui-ci, il avait toujours le sourire au bon moment, pour remonter le moral de la jeune fille, en moment de panique même ! Il avait toujours un petit sourire moqueur en coin, un petit penchant qu'elle adorait énormément bien. Dès que celui-ci lui communiqua ses pensées, elle hocha la tête à l'affirmative. Elle l'adorait et celle-ci ne désirait pas du tout que ses deux jeunes amis perdent leur amitié. Il était son premier et son unique ami masculin de Pinchbeck Creek, son confident depuis qu'il se connaisait tous les deux, cela ne pouvait se rompre pour une histoire de coeur. Tous deux s'étaient expliqués et c'était le principal.

- Tu ne l'as perderas jamais non plus.

Elle s'approcha d'Ollivier et lui fit un calin et pencha sa tête sur son épaule. Ses phrases savaient l'appaisser ... il n'y avait tout simplement pas mieux que lui. Ollivier Turner changerait sa vie et Emma en était complètement certaine.

Ollivier était bien content d'entendre la réponse d'Emma, ainsi, elle tenait tout autant à cette amitié que lui. Maintenant qu'ils s'étaient expliqués, qu'il n'y avait plus de froid entre eux tout irait bien. Mais que pourraient-ils bien faire? Sans doute qu'Ollivier pourrait inviter la brunette à entrer, lui faire faire le tour de la maison... une baignade improvisée dans la piscine? Ça restait à voir.

Doucement, il ramena ses bras sur lui, il arqua un peu le tron pour voir Emma de face et non de côté comme s'était le cas. Alors avec le sourrir qui lui était revenu, il lui proposa comme s'il s'agissait de la plus simple et pitoyable des propositions.

-Tu veux faire le tour du proprio?

Ollivier s'était déjà levé, la question n'en était pas vraiment une puis qu'il était convaincu qu'Emma dirait oui. Aussi bien lui faire découvrir sa chambre, sa maison et... enfin tout ça quoi!

Il marchait vers la porte d'entrée quand il se retourna réalisant soudain la présence du vélo d'Emma.

-T'as fait tout le chemin de chez toi en vélo?

Soulagée de leur « sauvetage » d'amitié, la jolie brunette se leva et lui fit une accolade bien mérité. Pendant ce temps, elle réfléchissait à savoir comment leur amitié deviendrait. ? Cela devait-il changer pour une raison ? Quelle qu'elle soit? Elle espérait que non mais tout de même, celle-ci ne pouvait pas trop en demander tout de même. La préservation de leur amitié lui tenait à coeur et c'était ce qui lui importait le plus pour le moment. Pour changer d'atmosphère, son ami lui proposa de faire un tour de maison, un peu comme elle lui avait fait la veille.

- J'aimerais bien.

C'était drôle comment il était tous les deux similaires, très chouette tout de même. Elle lui proposa sa main pour avancer vers la maison mais n'eut-elle pas le temps de l'approcher d'Ollivier qu'il constata qu'elle était venue en vélo et la questionna.

- Oui. Ça m'a prit une bonne vingtaine de minutes. Pourquoi ? Je peux le changer de place si il le faut.

Le soleil était puissant et même si les quelques nuages soulageaient de temps en temps de la force qu'il avait, les deux jeunes gens auraient tôt fait d'attraper un coup de soleil ( ou de bronzer intensément) s'ils ne rentraient pas bientôt, parce qu'Oli' n'avait pas pensée un instant que de mettre de la crème sollaire aujourd'hui, lui serait nécessaire, car il avait prévu passé toute la journée à l'intérieur... m'enfin ses plans avaient rapidement changé avec l'arrivée de la brunette.

-Non non! 20 minutes! quand même! J'aurais cru que s'était un peu plus long que ça! Tu dois être une pro sur un vélo toi!

Il souriait à pleine dent, son humeur normal était revenu, le Ollivier qu'il avait toujours été était enfin de retour. Il ouvrit la porte dans l'intention de faire entrer Emma avant lui mais il avait réfléchit et alors qu'elle était tout près de lui, qu'il ne lui restait qu'un pas à faire pour être entrer dans la maison des Turners, il articula rapidement:

-À moins que tu préfaires le mettre dans la cours pour être sure de pas te le faire voller??? Ce serait plus sécuritaire je suppose!

Le vélo d'Emma ainsi à la vue aurait tôt fait d'attirrer l'oeil, le mettre dans la cours n'en empècherait pas vraiment le vol, mais permettrait tout de même une discrétion plus sécuritaire. Et Oli' resta immobile en attendant que son amie lui réponde ce qu'elle préférait.

-Avec plaisir.

Même s'il était plutôt du genre vieux jeux, Oli' ne voulait pas jouer les galants avec Emma, ce n'était pas nécessaire et ça la rendrait surement un peu mal à l'aise. Il ouvrit la porte et la laissa passé par habitude plutôt que pour une toute autre raison, il en profita pour refermer la porte derrière eux.

L'entrée donnait sur le salon, comme presque dans toute les maisons. Un escalier descendait vers la chambre de Ollivier et le sous-sol, en haut; il y avait la chambre des parents et l'ancienne chambre de son frêre, que sa mère adoptive avait transformé en bureau... La cuisine s'ouvrait au bout d'un long couloir qui longeait un des murs du salon. La maison était plutôt jolie quoi que très modeste. Il y règnait une odeur de potpouri aromatisé à l'orange; chaque pièce excepté la chambre d'Oli' avait eu droit à ce petit surplis commode pour éliminer les odeurs ménagères.

-Bon alors... salon, cuisine, y'a des salles de bain en haut et en bas. La chambre de ma mère et son bureau sont en haut, en bas c'est ma chambre et le sous-sol...

Et sans réellement savoir, si elle aurait préféré visité, il commença à descendre l'escalier.

Dès lors, les deux amis se dirigèrent en direction de la maison d'Ollivier, tout de même jolie, ressemblante à la sienne, quelque emplacements de chambre différent. Sans cela, ça ressemblait pas mal ... beaucoup ! Il lui fit visiter pas mal de pièce, tout était rénovée. C'était comme si lui et son père avait tout rénové la maison en à peine trois semaines. La maison était tellement joli, elle se sentait démesurée à côté de la sienne , mais ce fût un commentaire que la magnifique brunette conserva pour soi. Chez lui, c'était si grand, le planfond si haut qu'en essayant de sauter, il ne lui serait aucunement possible d'atteindre le fond. Les murs s'agecaient totalement avec les meubles et tout était si ... parfait. Tout comme Ollivier ...

Et dès lors, il l'invita à descendre les escaliers pour se rendre à un endroit qui lui était inconnue et accepta l'offre que celui-ci lui fit.

(désoler si la rep a été aussi longue a venir... j'ai aucune excuse!)

Ollivier n'avait pas prit la peine de ranger sa chambre depuis longtemps. Personne en dehors de lui-même n'y venait habituellement, alors à quoi bon? Aussi; le lit n'était pas fait, dans un coin s'entassait une pille de linge salle qui n'attendait que le bonheur d'être propre de nouveau, sur le bureau s'entassait une tonne de disque compacte, son appareil photo et quelques livres: tous ayant un marque page mais aucun n'ayant été terminé à ce jour. Il repéra son petit cahier noir, d'un coup de pied, bien précis cette fois, il s'envolla sous le lit. Oli' attrapa la couette et d'un grand mouvement la referma contre les draps froissés.

Et maintenant qu'ils étaient entrés, Ollivier ressentait toujours ce malaise, cette impression que les choses ne pourraient jamais redevenir comme avant, parce qu'en lui avouant son amour, il avait tout simplement changé le cours des choses. Mais qu'est-ce qui lui avait prit aussi? Il s'obligea un moment au calme, ce n'était pas le moment de se remettre en question, il vallait mieux discuter, apprendre à la connaître puisque c'est ce qu'il leur manquait, selon elle.

-Alors, qu'aurais-tu envie de faire? Écouter un film, de la musique, discuter, dessiner pourquoi pas?

( Je ne suis pas du tout mieux ^^ )

La pièce de sa chambre était encombrante mais attirait l'attention d'Emma. Cette dernière appréciait les pièces bien nettoyée, sans poussières, ni bactéries. En observant attentivement chaque recoins de l'endroit, elle pouvait voir que son ami n'aimait aucunement se ranger et mettre ses vêtements à son bon emplacement. Tout était éparpillés et délavés, comment faisait-il pour vivre dans un endroit de la sorte ? Elle ne le savait pas mais souria à cette brève pensée. La chambre d'Ollivier semblait relever d'une exception, sachant que cela ne lui dérangeait guère; et que peut importe les choix de ce dernier, elle était toujours derrière lui pour le supporter. En l'invitant dans sa chambre, Ollivier lui proposa de faire plusieurs choses. De la musique, dessiner, parler. Les trois pouvaient bien se faire, n'est-ce pas ?

- On pourrait parler, dessiner et écouter de la musique, ça serait une chouette idée.

En fait, elle avait une idée de plus, soi de tout nettoyer sa chambre mais conserva une petite gêne. Emma restait toujours une fille réservée qui ne réussisait pas à dire ses fraîches pensées, même devant la personne avec qui elle pourrait pratiquement tout dire. En tournant la tête à rechercher des disques, du papier et des crayons, elle se remémora que la chambre était encombrante ! Peu de chance de retrouver ce qu'elle désire.

- J'aimerais bien t'aider à chercher mais ... c'est plus ou moins facile dans cette chambre !